Les gens sont un voyage

Des trains et des gares, mes sens s’égarent : départ-arrivée-transition, départ-arrivée-transition, départ-arrivée-transition…
Des gens, voyageurs d’un jour, touristes ou navetteurs, en meute ou en solo ; des bribes de vies oscillant entre agitation et lassitude, entre haute tension et attente tranquille…
Pilotage automatique, hypnose, les reflets prennent la pose : c’est la fête de la double-exposition, du flou et de la texture, des silhouettes fantômes, de la fugacité des corps et des pensées.